Frédéric C
8. toukokuuta 2025
Arrivés samedi midi au village vacances Cévéo de Gruissan, nous avons eu la chance de découvrir… un décor de film post-apocalyptique : pas une âme qui vive, un village fantôme où même les mouettes semblaient avoir déserté. L’accueil ? Invisible. Le téléphone ? Pas après 12h….. Le programme ? Débrouillez-vous. Notre logement “rénové” avait visiblement raté quelques étapes importantes : sol poussiéreux, odeur de renfermé et isolation digne d’une tente canadienne (chauffage obligatoire dès avril, ça met dans l’ambiance). On aurait bien aimé se reposer, mais il a d’abord fallu faire… nos propres lits. Oui, pour une nuit unique, après deux heures de route, on fait et on défait les lits soi-même. Côté activités sur place, préparez-vous à un voyage dans le temps : aire de jeux sortie tout droit des années 80, bibliothèque vintage des seventies et salle de restauration aussi vivante qu’un musée fermé. Clairement, pour un samedi, jour classique d’arrivée, l’ambiance était plus “fin du monde” que “début des vacances”. Petit déjeuner du dimanche matin : quelques survivants en quête de café et de viennoiseries… qui, elles aussi, auraient mérité une meilleure présentation. Rien de catastrophique, mais rien de mémorable non plus. Heureusement, l’activité prévue (et décalée au dimanche) a permis de repartir avec un léger sourire. Mais soyons honnêtes : pour une prestation avoisinant les entre 300/400€ imposables pour une nuit, on aurait espéré au minimum voir un être humain à l’accueil. Spoiler : remise des clés via une boîte en métal. À l’arrivée ET au départ. Aussi chaleureux qu’un distributeur de tickets de métro. Bref, si vous cherchez un séjour cher, froid et désert, foncez. Sinon, il existe des endroits bien plus accueillants… et surtout bien moins chers.
Käännä